Le sachet usagé, ce rebus ordinaire du quotidien avec son apparente fragilité et la symbolique spirituelle inhérente au thé en ont fait le médium privilégié, le matériau le mieux apte à exprimer les questionnements et la nécessité de revenir à l’essentiel de l’artiste. L’économie de moyens et la rigueur de la forme s’accordent dans ses grandes toiles bistres, composées avec le temps et non contre lui, structurées à partir du souffle des buveurs-donateurs de sachets, en toiles construites telles des murs d’antiques citées d’Orient.